OL: Textor cherche à lever 300 millions d'euros et à vendre tout ou partie de la LDLC Arena
Pour John Textor, l'Olympique Lyonnais de l'époque Jean-Michel Aulas a été "beaucoup trop gourmand en actifs physiques". Désireux de "réduire les actifs non-essentiels pour se concentrer sur le football", le propriétaire américain du club fait savoir qu'il cherche à lever 300 millions d'euros et à vendre tout ou partie de la LDLC Arena, salle omnisports construite par OL Groupe et sur le point d'être inaugurée.
"Donnez-moi un an et demi. Notre approche a fonctionné pour d'autres marchés, nous verrons si elle fonctionne à Lyon", commente John Textor auprès du Financial Times, dans un article publié mercredi.
Les actions bientôt négociées aux États-Unis
Dans le détail, John Textor a mandaté la banque Goldman Sachs pour trouver 300 millions d'euros sur le marché obligataire. L'homme d'affaires compte inscrire le club à la bourse américaine alors que les actions sont aujourd'hui échangées sur le marché européen.
En ce qui concerne la LDLC Arena, il est question d'un appel d'offres pour racheter 40% ou 100% de l'infrastructure de 16.000 places qui est pensée pour accueillir des matchs de basket de l'ASVEL mais aussi des concerts. Un projet supplémentaire qui s'ajoute à celui de la vente espérée à 50 millions d'euros de la franchise américaine de football féminin OL Reign.
Avec les fonds récoltés, John Textor voudrait refinancer les prêts existants (l'OL cumulait plus de 320 millions d'euros de dette à la fin de l'année 2021). Toujours auprès du Financial Times, le dirigeant précise vouloir aussi investir dans les académies et les structures de développement des joueurs.