OL: "Il a compris que le foot, ce n'est pas que lui", Caçapa loue les progrès de Cherki

A Pierre-Mauroy, son rôle sera sans doute celui du joker de luxe. Comme depuis de longues semaines. S’il a profité du turnover opéré par Pierre Sage pour être aligné d’entrée lors des deux dernières journées de Ligue 1, Rayan Cherki peut s’attendre à être remplaçant samedi face au PSG en finale de la Coupe de France. Le voir titulaire serait plus surprenant. Car en 2024, c’est en s’appuyant le plus souvent sur un trio offensif formé par Ernest Nuamah, Alexandre Lacazette et Saïd Benrahma que l’OL a empilé les succès.

"Tout le monde le caresse depuis tout petit"

Surtout utilisé en sortie de banc par son entraîneur, le milieu offensif (20 ans) sait qu’il doit encore gagner en régularité dans ses performances, alors que ses progrès au niveau de son attitude sont réels. Invité ce jeudi de Génération After sur RMC, Claudio Caçapa, ancien joueur et entraîneur adjoint de l’OL, le juge ainsi moins individualiste qu’à ses débuts chez les professionnels. "J’ai travaillé avec Rayan trois-quatre saisons. Il a évidemment progressé. Je pense qu’il a compris aujourd’hui que le foot, ce n’est pas que lui. Le foot, c’est le collectif", a souligné l’ex-défenseur brésilien.

"Ça doit lui faire mal de ne pas être un titulaire indiscutable dans cette équipe. J’ai des infos, je sais qu’il travaille plus. Et je le vois sur le terrain quand je regarde les matchs de Lyon. Il fait des efforts et essaie de se replacer. Il ne le faisait pas avant. Il a compris qu’il ne jouera pas s’il ne le fait pas. Ça veut dire qu’il peut encore progresser, mais il est intelligent. C’est quelqu’un qui est à l’écoute, même s’il a du mal à tout appliquer à chaque match", a détaillé Caçapa, viré en début d’année du RWB Molenbeek, club qui appartient comme l’OL à la galaxie Eagle.

Pour lui, Cherki a clairement passé un cap dans sa compréhension du jeu et du collectif. "Le problème, c’est que tout le monde le caresse depuis tout petit, en lui disant que c’est lui le plus beau, le meilleur, et qu’il n’a pas besoin de défendre, a-t-il ajouté. Aujourd’hui, tous les coachs veulent avoir onze joueurs qui attaquent et qui défendent. Tu ne peux pas te permettre d’avoir un joueur qui ne défend pas."

Article original publié sur RMC Sport