Oise : un auto-stoppeur interpellé après avoir agressé la conductrice qui l'avait pris à son bord

L'individu a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi par les gendarmes, à Chantilly. Non francophone, son identité n'est pour l'heure pas connue.

Un homme a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi à Chantilly, dans l'Oise, après avoir agressé à l'arme blanche la conductrice qui venait de le pendre à bord de sa voiture alors qu'il faisait du stop, apprend BFMTV.com ce jeudi, confirmant une information du Parisien.

Selon un communiqué du parquet de Senlis, la jeune femme et son compagnon avaient accepté de prendre l'individu, non-francophone, en stop, pour l'emmener jusqu'à l'hôtel Campanile de Chantilly. Une fois déposé, l'homme se voit refuser l'accès à l'établissement, faute de pouvoir présenter une pièce d'identité à l'accueil.

C'est là, rapporte le procureur de Senlis, qu'il serait passé à l'acte, s'en prenant à la conductrice en "portant un couteau au niveau de son cou".

Pas encore entendu par la police

La jeune femme réussit toutefois à se dégager de lui, notamment grâce à l'intervention de son compagnon et de plusieurs autres personnes qui interviennent et rouent de coups l'auto-stoppeur.

Les gendarmes finissent par l'interpeller 200 mètres plus loin, alors qu'il prenait la fuite. La victime ne présente, elle, que de légères blessures au niveau du cou et quelques écorchures, précise le parquet. Deux gendarmes ont également été blessés alors qu'ils tentaient de maîtriser l'auto-stoppeur, qui se montrait menaçant.

Ce dernier n'a pas encore pu être interrogé, confirme ce jeudi le procureur de Senlis à BFMTV.com. Son état de santé ne permettant pas une garde à vue, il a été hospitalisé dans la foulée. Son identité n'est toujours pas connue.

Le motif du passage à l'acte encore inconnu

Les raisons de son violent passage à l'acte restent encore un mystère. Selon le parquet, la victime et les témoins qui se sont précipités pour l'aider racontent qu'il semblait réciter des prières en langue arabe, à la fois au moment de l'agression, mais aussi lorsque les policiers l'ont interpellé.

Une enquête pour "tentative d'homicide", "violences aggravées" et "rébellion" a été ouverte. Si le parquet national antiterroriste en a été informé, les investigations se poursuivent pour l'instant sous l'autorité du parquet de Senlis, confiées à la brigade de recherche de Chantilly.

Article original publié sur BFMTV.com

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