Office Depot: Résultats meilleurs que prévu, le titre s'envole

(Reuters) - Le distributeur américain de fournitures de bureau Office Depot a publié mardi un bénéfice supérieur aux attentes pour le premier trimestre de son exercice grâce notamment à la cession d'une partie de ses magasins et à la baisse de ses coûts.

Son bénéfice net a atteint 116 millions de dollars (105,55 millions d'euros), soit 22 cents par action, sur le trimestre, contre 46 millions, soit huit cents par action, un an auparavant.

Hors éléments exceptionnels, Office Depot a dégagé un bénéfice de 16 cents par action, alors que les analystes attendaient un résultat moins élevé, de 12 cents en moyenne, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le titre grimpe de 9,6% à 5,60 dollars en réaction à ces chiffres dans les transactions électroniques en avant-Bourse.

Le groupe, qui cède des actifs à l'étranger pour se concentrer sur le marché nord américain, a annoncé un chiffre d'affaires en baisse, à 2,68 milliards de dollars contre 2,88 milliards un an plus tôt.

Les ventes à magasins comparables en Amérique du Nord, dans ses 1.439 magasins, ont baissé de 5%, alors que selon Consensus Metrix, les analystes attendaient en moyenne un repli de 2,80%.

Pour l'année 2017, Office Depot prévoit une nouvelle baisse de ses ventes par rapport à 2016 en raison de la fermeture de nouveaux magasins et de conditions de marché difficiles.

Depuis l'échec de sa tentative de fusion avec son compatriote Staples, la société cherche à rentabiliser ses activités en fermant ses magasins peu rentables et en réduisant ses coûts d'approvisionnement, tout comme ses frais généraux et administratifs.

Mais comme d'autres acteurs du secteur de la distribution, Office Depot souffre de la concurrence grandissante du commerce électronique.

Le groupe a engagé un plan de réduction de ses coûts de 250 millions de dollars par an d'ici 2018 via la fermeture d'environ 300 magasins dans les trois années à venir.

(Karina Dsouza à Bangalore, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)