Offensive à Rafah, présidentielle en Russie, Bolsonaro au Brésil : les informations de la nuit

Benyamin Nétanyahou a approuvé “les plans” de l’armée israélienne en vue d’une offensive à Rafah. “L’armée israélienne est prête pour le côté opérationnel et pour l’évacuation de la population”, selon un communiqué du bureau du Premier ministre israélien qui ne donne aucune autre précision sur cette opération annoncée de longue date. La Maison-Blanche de son côté a souhaité “avoir la possibilité de voir” le plan d’action, prévenant qu’elle ne soutiendrait pas “un plan qui ne prenne pas en compte le million et demi de Palestiniens” réfugiés dans cette zone du sud de la bande de Gaza. Dans le même temps, fait savoir The Times of Israel, le chef du gouvernement israélien a qualifié d’“absurdes” les dernières demandes du Hamas concernant un accord de libération des otages, ajoutant qu’il enverrait une délégation au Qatar pour poursuivre les négociations sur une éventuelle trêve “une fois que le cabinet de sécurité aura discuté de la position israélienne”. Le Hamas aurait de son côté proposé une nouvelle libération d’otages israéliens incluant des femmes, des enfants, des personnes âgées et des malades, en échange de 700 à 1 000 prisonniers palestiniens.

Poutine s’en prend à l’Ukraine qu’il accuse de tenter de perturber l’élection présidentielle russe. Le président russe a promis vendredi que la Russie répliquerait aux attaques aériennes ukrainiennes sur son sol, tout en estimant que les récentes incursions terrestres armées de combattants pro-Ukraine visaient à “perturber” le déroulement de la présidentielle vouée à le réélire triomphalement. Le premier jour de l’élection a également été marqué par des actions contre les autorités, “notamment du colorant versé dans les urnes, un cocktail Molotov lancé sur un bureau de vote dans la ville natale de Poutine et des cyberattaques”, précise Al-Jazeera.

Au Brésil, Bolsonaro a proposé à des militaires de participer à un coup d’État après sa défaite en 2022. La publication de 27 déclarations faites à la police fédérale par des militaires, des hommes politiques et d’anciens conseillers de Jair Bolsonaro a renforcé les soupçons quant au rôle de l’ancien président dans un complot visant à le maintenir au pouvoir et à empêcher Lula de prendre ses fonctions à la fin de l’année 2022. Deux témoignages en particulier, celui des commandants de l’armée de l’air et de terre, détaillent les pressions exercées sur eux et laissent entrevoir l’existence de discussions au sommet pour soutenir un putsch et adopter des mesures exceptionnelles, “incluant l’arrestation de plusieurs hommes de pouvoir, comme le président de la Cour suprême, Alexandre de Moraes”, rapporte La Folha de São Paulo.

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