Il accuse OCS de discrimination à l'embauche après un mail insultant envoyé par erreur par un recruteur

Le bouquet de chaînes OCS au coeur d'une polémique sur Twitter (Photo : MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images)

Le bouquet de chaînes câblées OCS est sous le feu des critiques sur Twitter, après la mésaventure vécue par un jeune homme qui venait de déposer sa candidature pour un poste d’assistant éditorial.

“Ok un autre Kevin portugais, en plus apparemment il est en prison”. Voilà le contenu du mail qu’a reçu, ce mercredi 14 octobre, un homme originaire de Fleury-Mérogis (Essonne), alors qu’il venait d’envoyer sa candidature pour un poste d’assistant éditorial chez OCS, le bouquet de chaînes proposé par Orange aux fans de cinéma et de séries sur différentes plateformes.

“On s'arrête à ton nom et ton adresse ? En 2020 encore et toujours ?”

De toute évidence, cette réponse ne lui était pas destinée et le recruteur croyait probablement l’envoyer à des collègues. Son erreur de manipulation a cependant eu pour effet d’exposer cette tentative d’humour très douteuse à celui qui en était le sujet. Dans la foulée, la victime n’a pas hésité à publier l’infâmant mail sur Twitter.

“1 minute. Il a transféré mon profil à ses collègues en 1 minute, s’est ensuite indigné l’intéressé dans d’autre tweets. Mon CV est blindé, ma lettre de recommandation fait 1 page. Il s'est arrêté à la case "Contact" de mon CV. T'es là tu trimes pour faire les bonnes études, avoir les bonnes expériences pour atteindre tes objectifs que tu te fixes depuis des années. Et on s'arrête à ton nom et ton adresse ? En 2020 encore et toujours ?”

OCS condamne un “comportement individuel inacceptable”

Partagé en masse sur le réseau social (plus de 20 000 “retweets”, plus de 26 000 “likes”), le message initial a déclenché une vive polémique autour d’OCS, qui a fini par réagir, dénonçant un “comportement individuel inacceptable” ne correspondant pas aux valeurs de l’entreprise.

Quelques minutes plus tôt, le candidat avait d’ailleurs tweeté qu’il avait reçu un appel de la DRH de l’entreprise, qui lui avait promis des sanctions à l’égard du recruteur. La tentative d’amende honorable tentée par OCS suffira-t-elle à satisfaire les nombreux internautes qui ont exprimé leur colère suite à cette affaire ?

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