Obsolescence programmée dans l'automobile : une association monte au créneau

Dans un monde où les avancées technologiques se conjuguent aux impératifs écologiques, l'industrie automobile se retrouve au cœur d'un débat brûlant : celui de l'obsolescence programmée. Face à des réglementations de plus en plus strictes, à la montée en puissance du numérique et à des véhicules devenant plus complexes à réparer, une association française sonne l'alarme, pointant du doigt les risques grandissants pour les consommateurs et l'environnement.

Dans son dernier rapport intitulé "Halte à l'obsolescence programmée" (HOP), l'association appelle les autorités publiques à prendre des mesures décisives pour contrer ce phénomène. Au cœur de ses recommandations figure notamment l'instauration d'un "indice de réparabilité" des véhicules, une mesure jugée cruciale pour préserver les intérêts des consommateurs et limiter l'impact écologique. Une mesure que nous retrouvons d'ailleurs sur plusieurs objets aujourd'hui, sur les télés ou encore les machines à laver par exemple.

Obsolescence et environnement : le serpent qui se mort la queue ?

Ironie de la situation, la première cause d'obsolescence des voitures découle paradoxalement des efforts visant à réduire leur empreinte environnementale. Les interdictions d'accès dans certaines villes pour les véhicules les plus anciens ont poussé de nombreux automobilistes à se séparer de leurs véhicules fonctionnels mais polluants, "créant ainsi un risque d'exclusion pour certaines populations", souligne HOP.
Pourtant, alors que le modèle économique traditionnel de l'achat et de l'entretien des voitures semblait bien établi, l'arrivée des véhicules électriques vient perturber cet équilibre. Les interrogations portent notamment sur la fiabilité à long terme des batteries et leur réparabilité. La conception de certaines batteries, non...Lire la suite sur Autoplus