Obsèques de Patrick Buisson : LR boude la cérémonie, les extrêmes droites rassemblées

L’enterrement de Patrick Buisson, en l’église de Saint Ferdinand des Ternes à Paris le 3 janvier.
BERTRAND GUAY / AFP L’enterrement de Patrick Buisson, en l’église de Saint Ferdinand des Ternes à Paris le 3 janvier.

POLITIQUE - Les enterrements politiques sont toujours à scruter. C’est ce qu’ont fait de nombreux journaux dont L’Express, Le Monde, L’Opinion ou Valeurs Actuelles, en assistant ce mercredi 3 janvier à la messe organisée dans le 17e arrondissement de Paris pour les obsèques de Patrick Buisson.

Le journaliste controversé, notamment pour avoir enregistré à son insu Nicolas Sarkozy qu’il a conseillé à l’Élysée de 2007 à 2012, s’est éteint le 26 décembre dernier. À la cérémonie religieuse, selon les journalistes présents sur place, pas un représentant de la droite républicaine.

Le Pen, Zemmour, Bardella et Gollnisch

L’extrême droite française, elle, était à l’unisson, a pu constater l’AFP. De Marine Le Pen à Éric Zemmour – qu’il avait soutenu lors de sa campagne présidentielle – jusqu’au président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella et à Bruno Gollnisch, ancien numéro deux du Front national (devenu RN) sous la présidence de Jean-Marie Le Pen. L’Express note « l’œil humide » du jeune Stanislas Rigault, président du mouvement jeunesse d’Éric Zemmour.

Le Monde a constaté la présence de journalistes proches de l’essayiste comme Geoffroy Lejeune, et Charlotte d’Ornellas, anciens de Valeurs Actuelles aujourd’hui au Journal du Dimanche version Vincent Bolloré. Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro passé par Valeurs Actuelles, était là, ainsi que des plumes conservatrices de son journal comme Eugénie Bastié et Alexandre Devecchio, selon L’Express.

Valeurs actuelles a noté que le militant identitaire Damien Rieu, la conseillère d’Eric Zemmour Sarah Knafo ou le politologue Jérôme Sainte-Marie avaient fait le déplacement. Aucune trace en revanche d’Éric Ciotti, le patron de LR qui avait pourtant salué la mémoire de l’homme de l’ombre sur les réseaux sociaux le jour de sa mort, ou d’autres représentants de ce parti.

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