Ces objets connectés qui captent nos données de santé et pourraient nous sauver

Le corps androgyne d’une personne parée de gadgets est à la une de l’hebdomadaire britannique The Economist. Accrochés à son ventre, à ses oreilles et ses poignets, ils représentent les “wearables”, ces montres et autres objets connectés qui capturent nos données de santé. Et qui pourraient nous aider à vivre plus longtemps, affirme le titre libéral.

Jusqu’à 7 500 variables physiologiques et comportementales pourraient être récoltées par ces accessoires améliorés.

“Certains sont plus utiles que d’autres, bien sûr, mais, grâce à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage automatique, ces objets sont capables d’analyser des flux de données pour dresser un bilan chiffré en temps réel de l’utilisateur et de son état de santé.”

Nous ne sommes encore qu’aux prémices du “quantified self”, l’“automesure connectée”. Pour les investisseurs de la santé numérique, il s’agit d’une “folle épopée” ; pour les patients, d’innovations à peine commencées.

Les services de santé devraient ainsi être transformés de trois manières avec ces évolutions technologiques, explique The Economist. Par le biais de diagnostics plus précoces et donc plus efficaces, par des traitements personnalisés et par la prise en charge des maladies chroniques. “Trois leviers porteurs d’une même promesse : réduire les coûts et sauver des vies”, avance le titre.

Des données précieuses

Les dispositifs peuvent en effet détecter les discrets mais alarmants changements du corps, qui pourraient par exemple indiquer l’installation d’une maladie. Avec une connaissance personnelle du fonctionnement d’un métabolisme, ils pourraient aussi permettre d’adapter les traitements à chaque personne, quand la plupart des médicaments “ne sont efficaces que chez 30 à 50 % des patients”. C’est la promesse “pour chacun d’être traité comme un individu unique, et non comme un clone de l’être humain théorique standard”.

Les “wearables” pourraient aussi permettre d’économiser le coût des soins de santé, poursuit The Economist. Dans le cas du diabète, les États-Unis dépenseraient entre 10 000 et 20 000 dollars par an et par patient, soit 280 milliards de dollars à échelle nationale. Or, “on sait qu’une application de suivi du diabète permet de réduire le coût de prise en charge de 1 400 à 5 000 dollars par patient”, explique le titre.

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