La Nuit du 12 (France 2) : L'histoire vraie derrière le film multirécompensé aux César...

Inspiré d’une histoire vraie

Pour écrire le film, Dominik Moll (Harry, un ami qui vous veut du bien) et son scénariste se sont inspirés du livre 18.3, une année à la PJ, de Pauline Guéna. Parmi toutes les enquêtes, ils ont choisi celle sur le meurtre atroce de Clara. Une affaire non élucidée, comme 20 % des 800 homicides recensés chaque année en France. Selon le cinéaste, "le mystère dévoile des fonctionnements institutionnels et humains, bien plus que la résolution d’une affaire".

À lire également

"On a perdu toute dignité pour l'inviter" : De retour dans C à vous, Anne-Sophie Lapix dévoile comment elle a été plantée par Meryl Streep au JT ! (VIDEO)

Stage d’observation à la PJ

"Chaque enquêteur tombe un jour sur un crime qui fait plus mal que les autres, que pour une raison mystérieuse, il se plante en lui comme une écharde, et que la plaie n’en finit pas de s’infecter", explique Moll. Pour Yohan, chef de groupe à la PJ de Grenoble, incarné par l’excellent Bastien Bouillon, au jeu tout en intériorité, c’est le meurtre de Clara, une jeune femme brûlée vive. À hauteur de flics, en rupture avec les polars habituels, le cinéaste nous fait partager le quotidien, les doutes, les frustrations, les traumatismes… et l’implication infinie des enquêteurs.

La masculinité toxique dans le viseur

"Mais qu’est-ce qui cloche entre les hommes et les femmes ?", s’interroge la juge d’instruction (jouée par Anouck Grinberg), persuadée que Clara est morte parce qu’elle était femme. Et Moll de déclarer dans le Journal du dimanche : "Je m’interroge sur la masculinité et la violence qui en découle. Tous les hommes ne sont pas des violeurs, mais tous les violeurs sont des hommes".

À lire également

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi