Nuisances sonores : les secrets de la réduction active de bruit

C’est le petit plus à la mode que l’on ajoute partout : la réduction active de bruit. Longtemps réservée aux gros casques de première classe dans les avions, elle vient de faire son apparition sur les minuscules écouteurs sans fil (vendus par Apple, Amazon ou Bose). Et ce n’est qu’un début. La technologie est désormais utilisée dans l’automobile et l’aviation ; elle équipe des engins de chantier ou des bâtiments. Son principe de fonctionnement est assez simple : il consiste à analyser le son ambiant avec des micros puis à envoyer une onde sonore inverse au moyen d’un hautparleur.

Cela crée un contre-bruit qui atténue – et même gomme – les nuisances. La technique a été popularisée par la firme américaine Bose à la fin des années 1980 avec ses casques pour pilotes d’avion. Depuis, on la retrouve sur toute une série de gadgets plus ou moins efficaces comme les oreillers antironflement ou des paravents antibruit. L’algorithme s’adapte aux conditions de circulation Dans le secteur automobile, c’est désormais un moyen d’obtenir du silence dans l’habitacle. Le secteur dépense énormément en calfeutrage et en isolation sonore pour filtrer les bruits extérieurs. Cela alourdit les voitures et augmente la consommation. Le passage à l’électrique ne fait qu’aggraver le phénomène. Comme le vrombissement du moteur disparaît, le vent et le bruit de la chaussée sont beaucoup plus présents.

Moins de bruit et des coûts qui baissent

Basculer sur une réduction de bruit active aurait un double avan...


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