Vers de nouvelles mesures de confinement? Selon Attal, "tout est sur la table"

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, le 7 juillet 2020 à Paris - Ian LANGSDON © 2019 AFP
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, le 7 juillet 2020 à Paris - Ian LANGSDON © 2019 AFP

Face à l'épidémie de Covid-19 et la progression des variants, les Français doivent-ils s'attendre à de nouvelles mesures restrictives dans les prochains jours? Invité ce mardi matin sur CNews et interrogé sur ce point, Gabriel Attal a répondu que "par principe, tout est sur la table".

"Tous nos efforts sont concentrés pour essayer de l'éviter"

Le porte-parole du gouvernement a toutefois assuré vouloir éviter de nouvelles restrictions "et encore plus de freins dans la vie quotidienne des Français". "Ça nécessite qu'on tienne encore ensemble pendant plusieurs semaines", a-t-il ajouté. Étant donné la pression continue sur les hôpitaux et le nombre élevé de contaminations quotidiennes, "par principe, tout est sur la table".

"S'il devait y avoir un décrochage très fort, une hausse exponentielle de l'épidémie, évidemment qu'on devra prendre les mesures nécessaires, qui peuvent aller jusqu'au confinement, pour protéger les Français et (...) l'hôpital", a prévenu Gabriel Attal. "Tous nos efforts sont concentrés (...) pour essayer de l'éviter".

Quant à savoir si un confinement local de l'Ile-de-France le week-end - scénario que la maire de Paris Anne Hidalgo a qualifié lundi d'"inhumain" - est possible, le porte-parole a rétorqué: "Évidemment que si on était amené à prendre un confinement le week-end, c'est très difficile pour les gens. On sait très bien que ce n'est pas anodin, mais il n'y a rien de plus inhumain que le virus."

"Vivre par gros temps"

Également interrogé sur la perspective, dressée par Emmanuel Macron lundi, de devoir tenir encore "4 à 6 semaines" avant que le moindre assouplissement des restrictions ne soit envisagé, Gabriel Attal a voulu nuancer.

"On espère que la campagne de vaccination aura suffisamment d'effet pour commencer à alléger des restrictions, c'est ça qu'a voulu dire le président", a-t-il déclaré.

"Pendant plusieurs semaines, on va encore devoir vivre par gros temps. (...) La situation est très critique à l'hôpital, il y a plus de 4500 patients qui sont aujourd'hui hospitalisés en réanimation", a insisté le porte-parole du gouvernement.

Article original publié sur BFMTV.com