Nouvelle-Zélande. Malédiction, la ville de Christchurch se sépare de son sorcier

Sous son chapeau pointu, Ian Brackenbury Channell, 88 ans, faisait sensation dans cette ville du sud de la Nouvelle-Zélande et même au-delà. Congédié, le “sorcier officiel” est furieux. Ira-t-il jusqu’à jeter un sort à son ancien employeur ?

Après vingt-trois ans de bons et loyaux services, Ian Brackenbury Channell, sorcier de son état, a été remercié, annonce le site Stuff. La ville de Christchurch qui l’employait et lui versait chaque année 16 000 dollars néo-zélandais (près de 10 000 euros) a considéré que ses sorts, son chapeau pointu et sa longue barbe ne correspondaient plus à l’image de modernité qu’elle entend désormais mettre en avant.

L’intéressé ne décolère pas. “C’est une bande de bureaucrates sans aucune imagination, peste-t-il. Ils ne réfléchissent pas aux moyens de promouvoir Christchurch à l’étranger. Tout ce qu’ils font, c’est protéger leur image de bureaucrates qui boivent des latte sur le boulevard. Leur idée de Christchurch n’a rien à voir avec le véritable patrimoine de la ville. L’image originale de Christchurch, c’est moi.”

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Né en Grande-Bretagne, Ian Brackenbury Channell est arrivé d’Australie à Christchurch en 1974. “Il a presque aussitôt fait les gros titres avec ses apparitions en grande tenue sur Cathedral Square et ses coups publicitaires farfelus”, se souvient Stuff. Et, ajoute la correspondante du Guardian à Wellington, “quand, au début, le conseil municipal a voulu l’en empêcher, le public a protesté”.

Mage de l’Antarctique

En 1990, c’est même le Premier ministre d’alors, Mike Moore, qui l’a sollicité pour qu’il devienne le sorcier de toute la Nouvelle-

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