Nouvelle-Calédonie, Royaume-Uni, Afrique du Sud, Assange, ChatGPT : les informations de la nuit

Nouvelle-Calédonie : des militaires déployés pour “protéger les bâtiments publics”. Le président Emmanuel Macron a salué lundi soir “de nets progrès dans le rétablissement de l’ordre” dans l’archipel océanien tout en décidant de mobiliser “pour un temps” des personnels militaires devant les édifices publics afin de soulager les forces de sécurité intérieure, a fait savoir l’Élysée à l’issue d’un Conseil de défense. “Il reste encore du chemin avant le retour à la normale” en Nouvelle-Calédonie, avait concédé quelques heures plus tôt le Premier ministre Gabriel Attal. Le Conseil de défense et de sécurité nationale a également acté que “toutes les dispositions” seraient “prises pour permettre aux touristes encore présents sur l’archipel de rentrer chez eux”, alors que la fermeture de l’aéroport international aux vols commerciaux a été prolongée jusqu’à jeudi. Mardi matin, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont annoncé des vols d’évacuation pour leurs ressortissants. À l’issue de la réunion de lundi soir, l’Élysée n’a en revanche pas évoqué la question de la prolongation possible de l’état d’urgence, en place depuis mercredi. Cette situation exceptionnelle ne peut être étendue au-delà de douze jours sans soumettre un texte au Parlement. Le temps presse sur le terrain où les pénuries se sont étendues. “Ma famille a du mal à trouver de la nourriture, mais la solidarité des gens ne cesse de croître”, a raconté à El Periódico un Néo-Calédonien.

Le Royaume-Uni présente des excuses officielles dans l’affaire du sang contaminé. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a évoqué lundi un “jour de honte” pour le pays, à la suite de la parution d’un rapport accablant accusant les autorités de dissimulation dans ce scandale qui a fait 3 000 morts dans les années 1970 et 1990. “Je veux présenter des excuses de tout cœur et sans équivoque pour cette terrible injustice”, a déclaré devant le Parlement le chef du gouvernement en promettant une “indemnisation complète”. Pendant une vingtaine d’années, des milliers de personnes ont été contaminées par le virus de l’hépatite C et le VIH après avoir reçu des transfusions de sang importé des États-Unis. Le système de santé n’a informé que tardivement les personnes infectées. Le rapport dénonce aussi la responsabilité des gouvernements successifs, qui ont tardé à agir lorsque le scandale a émergé. “Beaucoup de têtes devraient tomber même si un grand nombre des individus les plus coupables sont morts”, note la journaliste du Guardian Sarah Boseley.

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