Nouvelle-Calédonie : de premiers Français évacués, un septième mort

Sur le terrain, la situation « reste difficile », a reconnu sur franceinfo la ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, restée en Nouvelle-Calédonie depuis la visite du chef de l’État. « Les forces de l’ordre reprennent du terrain au fur et à mesure », a-t-elle toutefois salué.

Les Français de métropole restés coincés dans l’archipel en raison des émeutes commencent eux à entrevoir le bout du tunnel : de premiers vols à bord d’appareils militaires ont décollé samedi de l’aérodrome de Magenta à Nouméa, vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

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« L’attente était interminable, puisque la réouverture de l’aéroport est repoussée de jour en jour », a raconté à l’AFP l’une de ces touristes, alors que l’aéroport international de La Tontouta reste fermé aux vols commerciaux depuis le 14 mai et ce au moins jusqu’à mardi.

Malgré les appels sur place à « l’apaisement » du chef de l’État, les barrages sur les routes, démantelés par les forces de l’ordre et souvent aussitôt réinstallés, continuent à entraver la circulation et les violences se poursuivent.

Dans la nuit de vendredi à samedi dans le quartier de Kaméré à Nouméa, 35 personnes, dont sept mineurs, selon les autorités, ont dû être évacués par la mer sous protection de la brigade nautique après l’incendie d’une maison du quartier et des pillages.

Les forces de l’ordre « sont passées avec un micro dans la rue pour nous dir...


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