Une « cyberattaque d’une force inédite » : la Nouvelle-Calédonie ciblée avant l’arrivée de Macron

ddos deni de service
ddos deni de service

Une attaque informatique dont la force a été décrite comme « inédite ». Tels ont été les mots du gouvernement calédonien, le 22 mai, en mentionnant la cyberattaque détectée ces dernières heures. Selon Nouméa, cette opération, survenue la veille, a depuis été « stoppée », dans des propos qui ont été rapportés par l’AFP.

L’évènement survient à un moment particulier de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie. L’archipel, situé dans l’océan Pacifique sud, est confronté à des émeutes depuis le 13 mai 2024 en raison du projet d’élargissement du corps électoral pour les élections provinciales. Une révision constitutionnelle est actuellement à l’étude au Parlement français.

Surtout, l’attaque est survenue juste après la décision d’Emmanuel Macron de se rendre sur le Caillou afin de trouver une issue politique à la flambée de violence. Il est accompagné par trois ministres : Gérald Darmanin, pour l’Intérieur et l’Outre-mer, Sébastien Lecornu (Armées) et Marie Guévenoux (déléguée aux Outre-mer).

Une attaque de saturation

D’après la description de l’attaque, le but aurait été de saturer le réseau calédonien. C’est ce type d’approche que l’on retrouve lors d’une attaque collective par saturation de service (DDOS). Dans ce cas de figure, il s’agit de submerger une cible par un grand nombre de requêtes, au point de ne plus pouvoir les traiter, la rendant indisponible.

En l’espèce, le mode opératoire a de toute évidence consisté à envoyer « des millions de mails […] de manière simultanée »,

[Lire la suite]

Crédits photos de l'image de une : Source : Numerama avec Midjourney