Nouvelle-Calédonie: des élections législatives sous haute surveillance dans un contexte toujours tendu

Après plus d'un mois et demi de violence, la Nouvelle-Calédonie s'apprête, elle aussi, à voter pour les législatives de dimanche. Police et gendarmerie seront fortement mobilisées pour sécuriser les opérations de vote, alors que l’archipel est toujours en proie à des tensions importantes. Comme pour les élections européennes, l’organisation a été revue.

En Nouvelle-Calédonie, décalage horaire oblige, ce samedi a lieu le premier tour des législatives dans un contexte particulièrement tendu et sous haute surveillance. À la veille du scrutin, aucun panneau électoral en vue dans les rues de Nouméa et pas une affiche de candidat. Comme pour les élections européennes il y a trois semaines, la logistique du scrutin a été réduite au minimum faute de moyens, explique notre correspondante à Nouméa, Charlotte Mannevy.

Alan Boufenèche est le directeur de la vie citoyenne de la commune : « Les ateliers municipaux de la ville ont été pillés, brûlés. Plus d’un tiers de la flotte de nos véhicules sont tombés en cendres, donc on n'a pas aujourd’hui les moyens matériels pour pouvoir mettre en place ces panneaux d’affichage. »

La sécurité est renforcée aux abords des bureaux de vote. « S’il y avait des éléments individuels ou collectifs qui voulaient s'opposer à l’exercice du droit de vote qu’ont les électeurs calédoniens, je prendrais mes responsabilités », a déclaré Louis Le Franc, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.


Lire la suite sur RFI