Nouvelle-Calédonie : Macron promet « une aide d'urgence »

Il promet des annonces. Emmanuel Macron est arrivé ce jeudi 23 mai en Nouvelle-Calédonie, où il a souhaité un retour rapide au calme dans l'archipel en proie à des émeutes depuis dix jours. « Ma volonté […] est d'être aux côtés de la population pour que, le plus vite possible, ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité. C'est la priorité des priorités », a déclaré le chef de l'État dès sa descente de l'avion à l'aéroport de Nouméa.

Arrivé aux côtés des ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, des Armées, Sébastien Lecornu et des Outre-Mer, Marie Guévenoux, Emmanuel Macron a promis des « décisions » et des « annonces » à « l'issue de cette journée », même s'il a assuré n'avoir « pas de limite » de temps sur place.

Accompagné des trois hauts fonctionnaires, chargés d'une mission de renouer le dialogue, le chef de l'État appelle également à un « apaisement constructif » et à la recherche d'une « solution » politique. « L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière » institutionnel, a-t-il néanmoins plaidé, faisant référence au vote à l'Assemblée nationale du dégel du corps électoral.

Pas de passage « en force  » du texte

Lors d'un point presse organisé à l'issue de sa visite, Emmanuel Macron a promis de ne pas « passer en force » sur la réforme du corps électoral et a donné « quelques semaines » supplémentaires aux forces politiques pour négocier. Un point d'étape sur l'avenir institutionnel de l'archipel sera effectué « d'ici un mois ».

Par aille [...] Lire la suite