Le nouveau président argentin Javier Milei face à une première grève d'ampleur
Des manifestants se sont rassemblés devant la résidence du président argentin Javier Milei ce mardi. Leurs demandes d'augmentation de l'aide de l'État interviennent à la veille d'une grève lancée par les syndicats et les forces politiques contre les réformes économiques du gouvernement.
Des milliers, sans doute des dizaines de milliers de manifestants sont attendus au cœur de Buenos Aires ce mercredi pour un rassemblement à l'initiative du syndical CGT, qui revendique 7 millions d'adhérents. À cette centrale d'obédience péroniste (proche du précédent gouvernement), se sont joints d'autres syndicats, des mouvements de gauche radicale et diverses organisations sociales.
Ce mardi, les personnes rassemblées réclament davantage de nourriture, de matériels et d'infrastructures pour les soupes populaires qu'elles gèrent dans les quartiers défavorisés. Ils affirment que le nombre de personnes qu'ils nourrissent a considérablement augmenté.
Le nouveau président argentin tente d'appliquer son programme de réduction drastique du déficit fiscal avec une série de mesures d'austérité qui ont mis les syndicats, les partis de gauche et des organisations populaires sur le pied de guerre.
Somos Barrios de Pie - un mouvement aligné sur le péronisme d'opposition - et d'autres organisations sociales soutiennent que de plus en plus de personnes souffrent d'une "situation d'urgence alimentaire" en raison de la montée en flèche des prix des denrées alimentaires et du manque d'emplois formels.