Le nouveau Front Populaire veut tordre le cou à la reconnaissance faciale aux législatives 2024

reconnaissance faciale
reconnaissance faciale

La gauche entend être prête pour remporter les élections législatives de 2024. Contre toute attente, les partis politiques sont parvenus à s’entendre très vite pour mener campagne ensemble, sur un programme commun. Celui-ci a été dévoilé le 14 juin, quelques jours à peine après la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale.

Le numérique ne tient pas une place centrale dans ce programme, conçu en toute hâte — le premier tour du scrutin est imminent, puisqu’il a été fixé au 30 juin. On trouve seulement une ligne directrice générale, quoique floue : il est question de réindustrialiser l’Europe en matière de numérique (ce qui inclut les semi-conducteurs).

On trouve cependant une mesure notable, qui concerne les libertés publiques. Le nouveau front populaire (qui regroupe le PS, LFI, le PCF, les Verts et une trentaine d’autres formations, dont le Parti pirate, Place publique, le NPA, Nouvelle Donne et Génération écologique) désire interdire la reconnaissance faciale.

L'Assemblée nationale // Source : Assemblée nationale
L'Assemblée nationale // Source : Assemblée nationale

L’Assemblée nationale, théâtre de la bataille législative à venir. // Source : Assemblée nationale

Comme le signale la Commission nationale de l’informatique et des libertés Cnil), la reconnaissance faciale est une technique biométrique qui analyse les traits du visage pour identifier (c’est-à-dire une personne à l’image) ou authentifier (s’assurer que la personne est bien celle qu’elle prétend être) un individu.

La reconnaissance faciale est une approche différente de la simple détection de visage.

[Lire la suite]

Crédits photos de l'image de une : Source : Minority Report