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Le nouveau combat de Cecilia Attias contre les trafiquants

Les 17 et 18 janvier dernier à Lomé au Togo, dans un discours très personnel et révolté que Paris Match s’est procuré, Cécilia Attias, membre du Conseil Consultatif de la Fondation Brazzaville et présidente de la Fondation portant son nom, a voulu alerter les chefs d’Etats et représentants de sept pays d’Afrique.

Les 17 et 18 janvier dernier à Lomé au Togo, dans un discours très personnel et révolté que Paris Match s’est procuré, Cécilia Attias, membre du Conseil Consultatif de la Fondation Brazzaville et présidente de la Fondation portant son nom, a voulu alerter les chefs d’Etats et représentants de sept pays d’Afrique ( République du Congo, Gambie, Ghana, Niger, Ouganda, Sénégal, Togo) réunis sur la nécessité de lutter contre le trafic de faux médicaments. A l’issue de cette conférence initiée par la Fondation Brazzaville les Etats se sont engagés à criminaliser ce trafic, estimé à 200 milliards de dollars par an, rapportant plus que celui de la drogue et servant parfois à financer le terrorisme. Selon l’OMS 30 à 60% des médicaments circulant sur le continent africain seraient contrefaits ou sous dosés, causant chaque année la mort de centaines de milliers de personnes, dont de nombreux enfants.

Extraits du discours de Cécilia Attias

« (…) Le trafic de faux médicaments est l’un de ces fléaux. Il est infiniment plus grave que celui des faux produits de luxe, des faux logicielles ou même des fake news dont on ne cesse de parler actuellement. Les Faux médicaments, c’est de la falsification et ce drame tue.

C’est un fléau sanitaire et humain intolérable qui n’a toujours pas suscité suffisamment l’émoi de la communauté internationale. La prolifération de ce trafic est terrible et chacun sait combien il est urgent de lutter contre ce phénomène qui tue chaque année des centaines de milliers de personnes. Ce constat terrible exige une réaction ferme de la communauté internationale et de l’opinion publique. Lié à une gouvernance défaillante, à une offre de santé insuffisante à la pauvreté qui favorise la circulation des molécules(...)


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