Nouveau Ça M’intéresse : le sommaire du mois de juin
Quels sont les points communs entre des fossiles de dinosaures et des monastères orthodoxes perchés au sommet de pitons rocheux ? La géologie et l’Unesco. L’organisation internationale vient de désigner 18 nouveaux géoparcs mondiaux. Ce label datant de 2015 récompense des lieux pour leur valeur géologique, leur conservation et leur approche durable du développement. On en compte désormais 213 répartis dans 48 pays. Une manne pour le tourisme local, et un atout pour la préservation de ces splendeurs naturelles. Parmi les 18 nouveaux venus, citons les Météores, en Thessalie, au nord d’Athènes. Ce site grec est célèbre pour ses six monastères datant du XIIe au XVIe siècle, riches en trésors byzantins et nichés à 300 mètres d’altitude. Une prouesse architecturale qu’ont rendu possible des formations rocheuses de grès érodées par les millénaires : les taffoni de Kalambaka.
À l’autre bout du monde, dans le sud-est du Brésil, la ville d’Uberaba et ses couches sédimentaires (État du Minas Gerais) recèlent aussi des merveilles. On l’appelle d’ailleurs « la cité des dinosaures » ! Car depuis les années 1940 plus de 3 000 fossiles, principalement des œufs, y ont été découverts. Et la France dans tout ça ? Si l’Hexagone comptait déjà neuf géoparcs (massif des Bauges, Luberon, Quercy...), deux autres viennent s’ajouter à la liste. Le parc Normandie-Maine, reconnu pour ses escarpements rocheux, ses parois abruptes, ses rapides d’eau vive et ses anciens sites mégalithiques. Et le parc naturel (...)
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