La Normandie vole au secours d’Hopium

Dure période pour la technologie hydrogène ! Alors qu’elles intéressent de plus en plus de constructeurs (BMW, Volkswagen), les voitures à pile à combustible connaissent un développement mitigé. Pourtant, cette technologie ne manque pas d’arguments, notamment face aux voitures électriques à batterie (BEV). Elles ont par exemple une utilisation et un fonctionnement plus proche des voitures thermiques.

Elles disposent d'un réservoir à hydrogène, qui est à faire remplir dans des stations dédiées. En cinq minutes, le plein est fait, contre plusieurs dizaines de minutes pour recharger une BEV. L'hydrogène est injecté dans la pile à combustible, et au contact de l'oxygène crée une réaction chimique qui produit de l'électricité. Un fonctionnement très simple qui sur le papier les rend encore plus commodes que les voitures électriques classiques. Elles sont de fait plus légères, car dépourvues de grosses batteries, et ne rejettent que des molécules d'eau.

Une technologie encore balbutiante

Mais le mode de production de l’hydrogène – très polluant – empêche pour l’heure de généraliser l’utilisation de cette énergie, faute d’avoir trouvé le moyen de produire de « l’hydrogène vert ». Le coût de cette technologie et l’absence d’infrastructures freinent aussi son développement. Pour l’heure, dans la catégorie des voitures particulières, seuls Toyota (Mirai) et Hyundai (Nexo) ont sauté le pas. Un autre constructeur, français lui, avait fait sensation lors du dernier Mondial de Paris en octobre 2022 :...Lire la suite sur Autoplus