Noël : comment éviter la crise de foie et la prise de poids lors du repas ?

S'il sera sans doute difficile d’échapper à la prise de poids après le traditionnel et copieux repas, voici quelques conseils pour limiter les dégâts.

Dans de nombreuses familles, repas de Noël rime avec excès ou encore “manger à ne plus en pouvoir”. Apéritif, entrée, plat, voire chez certains, un second plat, fromage, dessert, chocolat, alcool... s’il y a bien un repas où on peut se lâcher, c’est souvent celui-ci.

Des excès bien mérités qui ne sont généralement pas son conséquence, entre prise de poids et crise de foie. C’est pourquoi, à l’aide d’une spécialiste, nous avons décidé de vous rendre la tâche un peu plus facile, en vous donnant quelques astuces pour éviter la catastrophe sans vous priver.

Manger lentement

La règle de base est de manger en dégustant. Manger plus lentement laisse au corps le temps de bien se rendre compte de ce qu’il absorbe alors qu’en mangeant rapidement, le cerveau ne reçoit pas à temps l’information selon laquelle le corps a reçu les calories nécessaires. Autre raison de prendre son temps : bien mastiquer facilite grandement la digestion. Vous avez alors tout intérêt à déguster ce repas de Noël pour ne pas avoir à vous resservir trois fois. De plus, n’apprécie-t-on pas plus quand on déguste ?

Certaines personnes ont la très mauvaise habitude de se priver avant les repas de fête sous prétexte qu’elles vont emmagasiner trop de calories à Noël. Il s’agit là d’une erreur de débutant, comme nous le confirmait Margot Dauchez, diététicienne-nutritionniste dans le Val-de-Marne : “Il ne faut surtout pas sauter le repas du midi parce qu’on met le système digestif au repos et on arrive au repas du soir en ayant une très grosse faim. Du coup, on va avoir tendance à ‘bouffer’ plutôt qu’à déguster et le corps va tout stocker. Il faut manger normalement le midi, pas trop gras certes, mais sans se priver.”

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“Ne pas manger trop léger”

Pour les deux, trois jours qui précèdent le repas de Noël, c’est la même règle. Vous pouvez faire attention, mais pas question de se priver. “Il faut manger équilibré et pas trop léger, recommande la diététicienne. Si on ne mange que des légumes et pas de protéines, le corps va se déshabituer et va recevoir un choc quand il recevra une grosse dose de gras.”

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Pour les chanceux qui peuvent choisir leur menu, n’hésitez pas à vous faire un repas digne des fêtes : un plateau de fruits de mer. “Les crustacés comme les crevettes, les huîtres ou le crabe rassasient bien car ils sont protéinés et pauvres en calories si vous ne mettez pas trop de beurre et de mayonnaise à côté, conseille la nutritionniste. Quant aux desserts, mettez quelques fruits à côté de la bûche, ça évitera aux plus gourmands de se resservir plusieurs fois de la bûche.” Il ne faut pas non plus oublier les légumes à côté des aliments riches : “À côté du foie gras et du fromage, mettez quelques feuilles de salade et également quelques légumes verts avec votre plat si vous mangez une viande. Les fibres et les légumes aident à une meilleure digestion”.

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Ne pas forcément bannir l’alcool

Si l’alcool n’est recommandé dans aucun régime, on ne veut pas vous en priver lors de ce repas de Noël. Certes, l’alcool reste calorique, mais il n’y a pas de secret, il faut éviter les excès, encore plus si vous prenez la route.

“Le vin blanc sec, le champagne, le vin rouge et les alcools forts, si les dosage sont respectés et qu’on n’en abuse pas, ce n’est pas ce qu’il y a de pire. C’est à peu près similaire en termes de calories”, explique Margot Dauchez, qui en déconseille cependant quelques uns : “Le vin blanc moelleux, le muscat et les cocktails sont à éviter car ils sont bien plus sucrés”, et quitte à boire quelques verres, autant que ça ne soit pas les plus caloriques.