Nissan Leaf e+ : extension du domaine de l'action

La Nissan Leaf e+ va céder son moteur de 217 ch à la cousine Renault Mégane eVision qui, en 2021,  matérialisera la collaboration plus étroite avec Nissan
La Nissan Leaf e+ va céder son moteur de 217 ch à la cousine Renault Mégane eVision qui, en 2021, matérialisera la collaboration plus étroite avec Nissan

Nous avions testé la dernière version de la Leaf, très convaincante jusque-là avec sa batterie de 40 kWh et une puissance de 150 ch. Pour 3 400 ? de plus seulement sur une Tekna, on peut passer à 217 ch et 62 kWh, ce qui change les prestations, mais également, si on n'en abuse pas, le rayon d'action. Et cette version inspire largement la future Mégane eVision qui reprendra le même moteur en 2021.

Lire aussi : « Renault Mégane eVision : l'anti-VW ID.3 »

CE QUI CHANGE

Cette version ne fait que 20 % des ventes mais pourrait bien progresser vu ses prestations. Nissan table sur 528 km en ville (+ 139 km) et 385 km en cycle mixte (+ 110 km) mais l'autoroute avec un peu plus de 220 km selon nos estimations restera le talon d'Achille des électriques. Néanmoins mieux faite pour les gros rouleurs, la 62 kWh leur imposera des recharges fréquentes, trop sans doute pour ceux qui quittent un diesel. La limite d'emploi de cette Leaf qui confirme qu'une électrique est avant tout faite pour la ville.

Nissan Leaf e+ © Nissan

Nissan Leaf e+ © Nissan

On trouve là l'explication au fait que plus de 90 % des clients ne rechargent qu'à domicile et/ou au travail. Mieux encore, un sur deux ne se recharge que de cette façon, sur une modeste prise domestique. Un mode particulièrement économe pour le moment, hors compteur Linky, puisque le « plein » avec le chargeur embarqué de 6,6 kW ne revient alors qu'à 8 euros pour restituer 390 kilomètres d'autonomie? au bout de 32 heures de patienc [...] Lire la suite