Nikki Haley, dernière rivale républicaine de Trump, jette l’éponge
La presse l’a annoncé avant sa déclaration officielle, mercredi 6 mars. Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud, a finalement décidé de jeter l’éponge dans la course à l’investiture républicaine. Une décision qui arrive “au lendemain du Super Tuesday, où elle n’a remporté que le Vermont parmi les 15 États qui organisaient des scrutins pour les primaires républicaines”, explique The Wall Street Journal, qui a été le premier à publier la nouvelle.
Avec ce retrait, “Donald Trump n’a plus aucun opposant majeur sur la voie de l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2024”, souligne The Washington Post.
“Seule femme dans la course côté républicain et dernière grande rivale de Trump”, Nikki Haley “a été la première candidate à annoncer défier l’ex-président”, qui l’avait nommée ambassadrice aux Nations unies, “et elle a survécu plus longtemps que de nombreux rivaux vus au départ comme mieux placés […]. Mais son message a eu du mal à passer auprès d’une base qui soutient l’ancien président à une large majorité”, ajoute le quotidien de la capitale fédérale.
Des républicains pas entièrement acquis à Trump
“Sa campagne a néanmoins mis en évidence des fractures au sein de l’électorat républicain, complète The New York Times. Elle a remporté assez de suffrages dans assez d’États pour faire naître des questions sur les chances de Trump en novembre.”
Selon les sources du Wall Street Journal, Nikki Haley ne devrait pas soutenir officiellement un candidat mercredi 6 mars. “Elle encouragera Donald Trump […] à gagner l’appui des électeurs républicains et indépendants qui l’ont soutenue.”
“Alors qu’elle quitte la course, il est difficile de savoir si Haley fait partie de l’avenir des républicains ou représente le dernier souffle de la ligne plus traditionnelle du parti, favorable à une politique étrangère interventionniste, à la discipline budgétaire et à un État restreint, explique le quotidien des affaires. À 52 ans, elle pourrait encore avoir un avenir présidentiel, mais ses critiques très appuyées à l’encontre de Trump, dans les deux derniers mois de sa campagne, rendent cette perspective difficile tant qu’il gardera une emprise sur le parti.”
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