Niger : après l'annonce d'une médiation algérienne, le pouvoir cible d’une attaque djihadiste

Les militaires au pouvoir au Niger ont accepté que l'Algérie joue le rôle du médiateur. (Image d'illustration)  - Credit:BALIMA BOUREIMA / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
Les militaires au pouvoir au Niger ont accepté que l'Algérie joue le rôle du médiateur. (Image d'illustration) - Credit:BALIMA BOUREIMA / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

Alors que le régime militaire au pouvoir au Niger a accepté d'examiner une offre de médiation de l'Algérie afin de trouver une « solution politique » à la crise, le pays connaît, mardi 3 octobre, une journée de deuil. Vingt-neuf soldats sont morts dans une attaque djihadiste « combinant l'utilisation d'engins explosifs improvisés et de véhicules kamikazes par plus d'une centaine de terroristes », indique le ministère de la Défense dans un communiqué. Un détachement des forces de sécurité, à Tabatol, près de la frontière avec le Mali, était visé.

Deux personnes ont été gravement blessées, poursuit le communiqué, qui précise que « plusieurs dizaines de terroristes » ont été tués. Un deuil national de trois jours a été décrété. Le Niger continue de faire face à des violences djihadistes récurrentes.

Il s'agit du plus lourd bilan depuis l'arrivée au pouvoir des militaires, qui avaient justifié leur coup d'État du 26 juillet notamment par la dégradation de la situation sécuritaire. Mi-août, dix-sept soldats ont été tués dans une attaque près de la frontière avec le Burkina Faso.

Les militaires au pouvoir maîtres du calendrier

Lundi après-midi, le ministère des Affaires étrangères algérien a indiqué avoir reçu de la part de Niamey «  une acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise du Niger ».

De son côté, Niamey a reconnu avoir « fait part de la disponibilité des autorités nigériennes à examiner l'offre de médiation de [...] Lire la suite