Nièvre : une adolescente de 16 ans se tue en sautant du toit de son lycée

Tragédie dans un lycée de la Nièvre (Photo : LOIC VENANCE/AFP via Getty Images)

Un drame s’est produit ce mercredi 2 décembre au lycée Romain-Rolland de Clamecy avec le décès brutal d’une jeune fille de 16 ans, tombée du toit du réfectoire. Il s’agirait selon toute vraisemblance d’un suicide.

Un lycée sous le choc. Ce mercredi à Clamecy (Nièvre), une élève de 1ère du lycée Romain-Rolland s’est jetée du toit du réfectoire de l’établissement et est décédée à la suite de cette chute de “plus d’une dizaine de mètres”, selon le vice-procureur de Nevers, cité par Sud Ouest.

Le drame s’est produit en milieu de journée. Aucun élève n’y aurait assisté directement, le seul témoin identifié étant le conjoint de l’infirmière de l’établissement, qui réside dans l’appartement de fonction attribué à cette dernière. Celui-ci aurait assisté à la scène depuis sa fenêtre, et aurait tenté de s’adresser à elle pour la dissuader de mettre fin à ses jours, en vain.

Les secours impuissants

Malgré l’intervention rapide des secours, arrivés dans l’enceinte du lycée peu après 12h, et de multiples tentatives pour maintenir l’adolescente en vie, il semble que les blessures causées par la chute étaient trop graves pour éviter le décès. L’hélicoptère d’évacuation dépêché sur place s’est finalement révélé inutile...

“Comme toujours en ce genre de circonstances de découverte de victime, le parquet de Nevers a ouvert une enquête pour rechercher les causes de la mort, explique le vice-procureur Paul-Edouard Lallois, cité par Le Journal du Centre. Il va de soi que c'est, bien sûr, tout le contexte qui entoure le geste désespéré de cette jeune fille que vont également tenter d'établir les enquêteurs de la gendarmerie.”

La jeune fille avait exprimé son mal-être à plusieurs reprises

Selon le quotidien local, la jeune fille avait exprimé son mal être à plusieurs reprises avant de passer à l’acte. Le jour du drame, elle était ainsi venue consulter l’infirmière de son lycée, sans toutefois faire part d’envies de suicide. “La jeune victime a laissé une lettre à une camarade de classe où, à nouveau, elle a exprimé son mal-être”, précise toutefois Paul-Edouard Lallois.

Selon le vice-procureur de Nevers, cette fois cité par Sud Ouest, il s’agit d’un “mal-être ancien, qui date de la période du collège qu’elle a mal vécue mais aucune difficulté n’a été signalée au sein du lycée”. L’enquête approfondie devrait permettre de mieux comprendre les motivations tragiques de la jeune fille, alors qu’une cellule psychologique a été mise en place au sein de l’établissement, pour aider lycéens et enseignants à faire face à cette tragédie.