Nicolas Duvauchelle, Les Papillons noirs (Arte) : "On ne tape pas dans le dos de Niels Arestrup..."

La première chose que l’on peut dire, c’est que votre personnage, Adrien, n’est plus le même à la fin !

Nicolas Duvauchelle : Ah, ça oui ! Il va plonger. Dans ses origines, dans son passé. C’est ce que j’ai trouvé formidable, avec ce personnage. Il a une violence en lui dont il va peut-être saisir les causes.

Faites-nous les présentations…

Adrien est un écrivain qui a connu la prison, mais aussi le succès avec un roman, quinze ans plus tôt, publié sous le pseudonyme de Mody. Depuis, il est frappé du syndrome de la page blanche. Pour gagner sa vie, il écrit des biographies d’anonymes, jusqu’à ce qu’il tombe sur Albert Desiderio, un homme qui lui confie son histoire folle, dont on ne sait pas si elle est réelle ou fictive.

Cette rencontre va bouleverser sa vie et remuer le passé…

Exactement, et c’est fabuleux. Cette série explore la question "Que transmet-on à nos enfants ?". Qu’est-ce qui passe par l’éducation ? Par les gènes ? J’ai beaucoup lu sur le sujet, car j’ai découvert, il y a dix ans, que mon grand-père, décédé, n’était pas mon vrai grand-père. On croit tout connaître de sa famille, mais c’est faux. C’est pour cela que ce scénario m’a touché.

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