Nice: "Le club autorise les joueurs à parler", les confidences de Dante sur l’affaire Galtier… et ses conséquences sur la saison des Aiglons

Nice: "Le club autorise les joueurs à parler", les confidences de Dante sur l’affaire Galtier… et ses conséquences sur la saison des Aiglons

Il était l’un des patrons du vestiaire niçois au cours de cette fameuse saison 2021-2022, durant laquelle Christophe Galtier est accusé d'avoir tenu des des propos racistes et islamophobes. Plus d’un mois après que "l’affaire Galtier" a éclaté avec la révélation d’un mail envoyé par Julien Fournier (ex-directeur du football de Nice) à la direction d’Ineos, Dante était l’invité exceptionnel de Rothen s’enflamme ce jeudi sur RMC.

"Le club autorise les joueurs à parler, à avoir la liberté dans leur parole, a d’abord tenu à préciser Dante. Quand on parle de sport, quand on parle de la vie, d’êtres humains, il n’y a pas de place pour le racisme. C’est vraiment quelque chose auquel on doit faire très attention aujourd’hui pour donner le bon exemple à la prochaine génération. C’est une responsabilité qui nous appartient."

"Après, sur le cas de Christophe, c’est clair que j’ai entendu beaucoup de choses. Mais je ne peux pas m’exprimer, surtout car il y a une enquête, a poursuivi Dante dans Rothen s’enflamme. Et c’était quelque chose dans une réunion où il y avait des gens, où ils ont entendu des choses. C’est à eux de se positionner. Après, c’est possible qu’il y ait d’autres joueurs qui vont se positionner par rapport à leur feeling, par rapport à ce qu’ils ont écouté. Le racisme est quelque chose de grave, on ne peut pas laisser les choses tomber. C’est à nous de lutter contre ça car nous devons éduquer la génération d’après."

"Ça nous a coûté beaucoup d'énergie avant le match contre Bâle"

Dante l’assure: il n’a pas constaté directement un comportement répréhensible ou condamnable lors de sa saison sous les ordres de Christophe. "Moi directement, non", lance le Brésilien, qui n’a pas non plus été entendu par les enquêteurs. "Mais je suis disponible", précise-t-il.

S’il confie être prêt à répondre aux questions de la police, Dante ne veut cependant pas s’exprimer à la place de ses coéquipiers. "Pour mes partenaires, ça leur appartient, c’est un cas personnel. Je ne sais pas qui, combien et quand. C’est un cas personnel. On n’en parle plus trop dans le vestiaire parce que ça nous a coûté beaucoup d'énergie avant le match contre Bâle (élimination en quart de finale de Ligue Europa Conférence, 4-3 en cumulé), peut-être l’un des matchs les plus importants de l’histoire du club. Malheureusement, on s’est laissé piéger - je ne sais pas si c’est le bon mot - par cette affaire. Ça ne nous a rien apporté dans ce moment-là. Il y avait un autre moment pour sortir ça je pense."

Article original publié sur RMC Sport