Le Hamas s'est dit "ouvert" à la mise en place d'un "gouvernement national" pour la Cisjordanie et Gaza

Un seul gouvernement pour la Cisjordanie, siège de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et la bande de Gaza. C'est ce à quoi le Hamas s'est dit "ouvert" à l'issue de la guerre a affirmé ce mardi 2 janvier son chef Ismaïl Haniyeh. Le Hamas contrôle l'enclave palestinienne depuis 2007.

"Nous avons reçu de nombreuses initiatives concernant la situation (palestinienne) interne et nous sommes ouverts à l'idée d'un gouvernement national pour la Cisjordanie et Gaza", a-t-il dit lors d'une allocution télévisée.

Concernant les otages israéliens retenus à Gaza, Ismaïl Haniyeh a déclaré qu'ils ne seront libérés qu'en suivant les "conditions" du Hamas.

"Les prisonniers de l'ennemi ne seront libérés que sous les conditions fixées par la résistance", a affirmé Ismaïl Haniyeh.

Le Hamas avait enlevé quelque 250 personnes lors de son attaque sur le sol israélien le 7 octobre, dont 129 sont toujours retenues dans la bande de Gaza selon les autorités israéliennes.

"L'ennemi est promis à une déroute"

Il a aussi déclaré "qu'avec chaque jour qui passe, la résistance et sa confiance en la victoire se renforcent". "L'ennemi est promis à une déroute", a-t-il ajouté.

"Cette agression prendra fin sous les coups de la résistance et la ténacité de notre peuple. L'occupant n'a d'autre choix que de se plier à la volonté de notre peuple", a-t-il insisté.

Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, a ensuite affirmé que "le complot de déplacement (du peuple palestinien) ne passera pas", après que deux ministre israéliens d'extrême-droite ont préconisé un départ volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza.

L'expulsion d'une population hors de son territoire est interdite par les conventions de Genève, qui constituent le coeur du droit humanitaire international.

Article original publié sur BFMTV.com