A Neuilly, Copé guette l’onction du prince Jean

Fief . Le candidat à la tête de l’UMP participe ce soir à un «café politique» organisé par Jean Sarkozy.

Jean-François Copé est attendu ce soir à Neuilly-sur-Seine pour une nouvelle station de son pèlerinage sarkozyste. L’enjeu est de taille. Car dans les Hauts-de-Seine, fief de l’ancien chef de l’Etat, le vivier des militants UMP est particulièrement riche : plus de 14 000 adhérents dans le département, dont plus de 2 000 dans la seule ville de Neuilly. Autant de précieux électeurs que se disputent les candidats à la présidence de l’UMP.
C’est donc avec enthousiasme que Copé a accepté de participer au «café politique» organisé par le conseiller général Jean Sarkozy, délégué UMP de la circonscription. Selon son entourage, le fils cadet de l’ancien président se gardera bien d’officialiser dès aujourd’hui son soutien au député-maire de Meaux. Et prendra soin de souligner que tous les candidats sont les bienvenus à la brasserie Le Winston de Neuilly, où se tiennent ses cafés politiques.
Comme Brice Hortefeux et les gardiens du temple sarkozyste, le fils du président sortant, le «prince Jean», devrait attendre fin octobre pour choisir Copé. Mais il ne se privera pas de dire tout le bien qu’il faut penser de ce secrétaire général ayant fait la démonstration de son engagement et de son efficacité lors de la campagne présidentielle. Et les militants seront discrètement invités à en conclure que Nicolas Sarkozy souhaite la victoire de Jean-François Copé qui, lui, n’a pas jugé utile de souligner sa différence. Dans le Point du 23 août, François Fillon se décrivait comme plus «serein et pragmatique» que l’ex-élu.
Les proches de Fillon assurent que l’ancien Premier ministre ira «évidemment» lui aussi, «et plutôt deux fois qu’une», faire campagne dans le département des Hauts-de-Seine. Contrairement à ce que suggère Roger Karoutchi, secrétaire départemental de l’UMP, le 92 est loin d’être acquis à Copé. Une poignée d’élus seulement - dont les députés de Levallois, Patrick Balkany, (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Pour Dray, les «héros (socialistes) sont fatigués»
Pour Anne Hidalgo la campagne à Paris, c’est maintenant
L’attaque sous-marine de Ziad Takieddine
Fillon et Copé dans la course aux ralliements
Succession d'Aubry: «Le PS fait un pas en arrière»