"Il n'est jamais trop tard pour améliorer son sommeil" : les cinq critères d'un bon sommeil pour protéger sa santé cardiovasculaire

Améliorer un seul critère de qualité du sommeil parmi les cinq identifiés par les experts permettrait de diminuer de près de 20% les risques cardiovasculaires, incluant AVC et infarctus, conclut une étude franco-suisse.

Durée, chronotype, insomnies, apnées du sommeil et somnolences diurnes : chacun de ces cinq critères d'un sommeil de bonne qualité diminue le risque de maladies cardiovasculaires – dont les infarctus et accidents vasculaires cérébraux (AVC), conclut une nouvelle étude franco-suisse publiée dans l’European Heart Journal. En améliorer un seul permet de diminuer ce risque de 18%.

La durée du sommeil nocturne, le chronotype (être plutôt du matin ou du soir), la fréquence des insomnies, les apnées du sommeil et les somnolences diurnes sont cinq critères de qualité du sommeil fortement liés au risque de maladies cardiovasculaires, d’après une précédente étude anglaise sur plus de 500.000 volontaires.

"Ces cinq éléments sont les plus fréquemment retrouvés dans la population", explique Jean-Philippe Empana, directeur de recherche Inserm au Centre de recherche cardiovasculaire à Paris et co-auteur de ces travaux. Mais l'étude anglaise n'évaluait l'impact de ces indicateurs de sommeil sur la santé cardiovasculaire qu'à l'instant T. Alors si l'on améliore son sommeil au fil des années, peut-on aussi diminuer le risque cardiovasculaire ?

Un sommeil idéal pour tous diminuerait de 60% le nombre de maladies cardiovasculaires

La réponse est oui, tranchent ces nouveaux travaux. Les chercheurs y analysent les données récoltées par questionnaire auprès de 15.000 volontaires sains pour connaître leur score de sommeil à plusieurs années d'intervalle. Ce score - "volontairement simpliste", précise Jean-Philippe Empana - va de 0 à 5. Chaque critère rempli vaut un point et un sommeil de 5 est considéré de qualité optimale.

Les scientifiques vérifient d'abord que la qualité du sommeil a un lien fort avec le risque de maladies cardiovasculaires. "Dans un monde idéal, où chaque adulte dormirait 7 à 8 heures par nuit, serait plutôt du matin, ferait peu d’insomnies, sans apnée du sommeil ni somnolence diurne, le risque global de maladies cardiovasculaires diminuerait de 60% dans la populatio[...]

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