"Ce n'est pas humain": la petite-fille d'une octogénaire violée lors d'un cambriolage témoigne

Une famille sous le choc. Samedi 17 février, une retraitée de 82 ans habitant à La Penne-sur-Huveaume, dans les Bouches-du-Rhône, dit avoir été violée par un individu qui s'est introduit dans sa villa pour la cambrioler. L'intrus se serait retrouvé face à l'octogénaire alors qu'elle regardait la télévision en début d'après-midi, et lui aurait demandé des sous et des bijoux. Devant son refus, il l'aurait agressée sexuellement.

"Il l’a poussée sur le lit, il lui a demandé de lui faire une fellation, ce qu’elle a refusé. Puis il l’a de nouveau projetée sur le lit et il l’a violée. Par la suite, il lui a pris son téléphone portable, quelques effets personnels sans grande valeur, et puis il est parti", décrit Manon, la petite fille de la victime, auprès de BFMTV.

Sous le coup d'une OQTF

Immédiatement après les faits, la victime en état de choc s'est réfugiée chez les voisins qui ont prévenu les secours. Le suspect a été interpellé dès le lendemain, à moins d'un kilomètre du lieu de l'agression, et a été placé en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale.

"Pour moi, ce n’est pas humain, ce n’est même pas animal. C’est tellement monstrueux que je n’ai pas de mots pour qualifier ce qui s’est passé", dénonce Manon.

Une colère accentuée par le parcours de l'agresseur présumé, déjà très défavorablement connu des services de police, selon France 3 Régions, qui évoque une condamnation pour cambriolage en janvier dernier. Âgé de 35 ans, l'homme est un ressortissant guinéen sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français OQTF).

"Forcément ça rajoute de la colère à l’horreur et à notre peine. On espère être entendus et que la France donne les moyens à notre justice et forces de police de faire appliquer nos lois", martèle la petite fille.

Le trentenaire a été présenté à un juge d'instruction mardi 20 janvier en vue de l'ouverture d'une information judiciaire, ajoute le média national. En vertu de l'article 222.24 du code pénal, s'il est reconnu coupable, le suspect risque jusqu'à 20 années de prison.

Article original publié sur BFMTV.com