«On ne peut pas mettre une ceinture de sécurité à un semi-automatique»

Dès les premières heures qui ont suivi la tuerie raciste de Charleston, mercredi, où neuf personnes ont été abattues dans une église fréquentée par la communauté noire de la ville, l’écrivain Stephen King a laissé éclater sa colère. Dans une série de messages sur Twitter, l’auteur de Carrie et de Shining dénonce la législation américaine en matière de port d’armes. Il y a d’abord ce premier message, quelques heures après la tuerie, relayé sur le réseau social plus de 3 700 fois : «Jusqu’au moment où des porteurs d’armes responsables soutiendront des lois responsables encadrant le port d’armes, le sang d’innocents continuera de couler. Jusqu’à quand ?» Il enchaîne, avec une allusion voilée à la National Rifle Association (NRA), le lobby des armes américain : «Trop d’esprits fermés au contrôle des armes. Pire, trop d’esprits FIÈREMENT opposés. Pendant ce temps, la galerie américaine des fusillades continue». Vendredi, il tweetait de nouveau : «Selon Bloomberg Business, les morts par balle vont surpasser en nombre le nombre de morts dans des accidents de la route. On ne peut pas mettre une ceinture à un semi-automatique».

Ce n’est pas la première fois que l’écrivain à succès de 67 ans s’exprime avec virulence sur le port d’armes au Etats-Unis.Début 2013, peu de temps après le massacre de Sandy Hook, dans le Connecticut, où 28 personnes en tout avaient trouvé la mort, l’écrivain publiait un essai à charge contre le port d’armes, appelé sobrement Guns, et vendu sur une plateforme numérique pour 99 cents. Stephen King, lui-même détenteur de trois armes à feu, qu’il utilise, selon ses propres termes, «en son âme et consience», plaide pour une utilisation contrôlée de celles-ci. Il milite surtout pour l’interdiction à la vente des armes automatiques et semi-automatiques. «Ce sont des armes de destruction massive», écrivait-il encore dans Guns.«Lorsque des fous veulent faire la guerre à des personnes qui ne sont pas armées et pas préparées, ce sont les armes qu’ils (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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