"Ne pas croire qu’on est déjà en finale": Lama met en garde le PSG avant sa demi-finale de Ligue des champions contre Dortmund

Un vent d’espoir et d’euphorie souffle dans les rues de la capitale. Au terme d’un match inoubliable au stade Montjuïc, le PSG s’est imposé mardi sur la pelouse du FC Barcelone en quart de finale retour de Ligue des champions (1-4). De quoi renverser le club catalan, vainqueur la semaine précédente au Parc des Princes (2-3), et venger en partie la remontada de 2017.

Paris a désormais rendez-vous avec Dortmund, tombeur de l’Atlético de Madrid, pour une double confrontation qui s’annonce bouillante. La demi-finale aller se jouera au Signal Iduna Park (mercredi 1er mai), avant le match retour la semaine suivante au Parc des Princes (mardi 7 mai). Dans une ambiance qui s’annonce volcanique. Les champions de France rêvent désormais ouvertement de rallier Wembley pour disputer la finale face au Real Madrid ou au Bayern Munich (le 1er juin à Londres). Ce serait la deuxième après celle perdue face au Bayern en 2020 (1-0).

Avant de traverser la Manche, il faudra d’abord éliminer le Borussia. Lors de la phase de poules, les joueurs de Luis Enrique avaient surclassé les Allemands à Paris (2-0), avant d’obtenir un nul outre-Rhin (1-1). Mais ils avaient terminé deuxièmes de leur groupe derrière les hommes d’Edin Terzic. De quoi rendre méfiant Bernard Lama. Interrogé par Le Parisien, l’ancien gardien emblématique du PSG (de 1992 à 1997, puis de 1998 à 2000) refuse de considérer les coéquipiers de Marquinhos déjà en finale.

"On est loin encore"

"Non, pas du tout. Penser qu’on va y arriver parce qu’un adversaire est théoriquement moins fort, c’est un comportement qui a souvent été préjudiciable au sport français, prévient l’ex-portier de l’équipe de France (44 sélections). La Ligue des champions, c’est le haut niveau, et Dortmund sera extrêmement difficile à battre. Il ne faut vraiment pas croire qu’on est déjà en finale."

"On en est loin encore, appuie celui qui a été brièvement sélectionneur du Kenya durant l’été 2006, âgé de 61 ans. Il faut jouer les matchs avant de les gagner. Ceux de très haut niveau, c’est impossible de savoir ce qui va se passer avant. Celui de mardi à Barcelone en est la preuve (…) Je pense que le PSG est sur un chemin depuis dix ans, que c’est possible, mais il y a encore des obstacles sur la route".

Article original publié sur RMC Sport