« Nous ne sommes pas du tout au déconfinement », avertit le gouvernement

Devant les députés, mardi, le Premier ministre Jean Castex avait prévenu que des « dispositions de freinage (...) perdureront ». « Peut-être nous avons déconfiné un peu trop vite » au printemps, a-t-il concédé. (illustration)
Devant les députés, mardi, le Premier ministre Jean Castex avait prévenu que des « dispositions de freinage (...) perdureront ». « Peut-être nous avons déconfiné un peu trop vite » au printemps, a-t-il concédé. (illustration)

« Nous ne sommes pas du tout au déconfinement, on en est même loin », a averti le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à la sortie du conseil des ministres, préférant parler d'une « adaptation éventuelle du confinement à partir du 1er décembre », malgré une légère amélioration sur le front de l'épidémie de Covid-19.

L'exécutif, qui réunissait aussi un Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) dans la matinée, est confronté à une équation dont découlent beaucoup de questions : comment desserrer l'étau sans prendre le risque de relancer la circulation du virus et d'être contraint à un troisième confinement ?

Devant les députés, mardi, le Premier ministre Jean Castex avait aussi prévenu que des « dispositions de freinage (?) perdureront ». « Peut-être nous avons déconfiné un peu trop vite » au printemps, a-t-il concédé.

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« Un nombre inégalé de patients Covid »

« L'épidémie ralentit », a confirmé mardi soir le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, mais la « pression hospitalière reste très forte », avec « un nombre inégalé de 33 500 patients Covid » lundi, qui a légèrement diminué à 33 170 mardi.

Parmi ces malades, plus de 4 800 se trouvaient en réanimation mardi, pour un total de patients en réa, toutes pathologies confondues, supérieur à 8 000, bien au-dessus des capacités d'avant la crise sanitaire (environ 5 000 places). Le rythme quotidien des morts à [...] Lire la suite