Comment ne pas être infecté par un ver parasite ?

Certains cas impressionnants d’infections par des vers parasites font parfois les gros titres. Récemment, un ver a été retiré du cerveau d’une Australienne. Ces cas spectaculaires sont rares. En revanche, il existe bien des infections parasitaires courantes. Il est important d’en avoir conscience et de ne pas oublier les recommandations d’hygiène.

Un ver parasite, vivant, de 8 centimètres, a été retiré du cerveau d’une femme, en Australie. Cette opération chirurgicale, une première de la sorte, a fait le tour des médias en cette fin août 2023, après la publication de l’étude de cas dans la revue scientifique Emerging Infectious Diseases.

C’est un scanner cérébral qui a permis que le ver soit détecté. Pendant plus d’un an, la patiente a souffert de symptômes gastriques, de toux, de sueurs nocturnes, de troubles de la mémoire, de dépression. Après plusieurs hospitalisations, le scanner est décidé, et le ver est détecté. Celui-ci a pu être retiré et la patiente va bien. Se pose néanmoins une question : comment cette situation a-t-elle pu advenir ?

Comme le ver en question — O. robertsi — vit sur des pythons, la théorie la plus plausible évoquée est que l’Australienne ait été en contact avec des œufs d’O. robertsi par l’intermédiaire d’excréments de pythons, alors qu’elle faisait une cueillette de plantes comestibles. L’ingestion des larves serait alors en cause.

La lésion dans le cerveau, causée par le ver. À droite, le ver, dans un bocal, après extraction. // Source : Hossain et al., Emerging Infectious Diseases, 2023
La lésion dans le cerveau, causée par le ver. À droite, le ver, dans un bocal, après extraction. // Source : Hossain et al., Emerging Infectious Diseases, 2023

La lésion dans le cerveau,

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Crédits photos de l'image de une : Pinworm // Source : Canva