« Si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays », avertit Donald Trump

Samedi 16 mars, Donald Trump assistait à un meeting de son parti à Vandalia, dans l’Ohio.  - Credit:Mike Stewart/AP/SIPA / SIPA / Mike Stewart/AP/SIPA
Samedi 16 mars, Donald Trump assistait à un meeting de son parti à Vandalia, dans l’Ohio. - Credit:Mike Stewart/AP/SIPA / SIPA / Mike Stewart/AP/SIPA

« Le 5 novembre sera la date la plus importante de l'histoire de notre pays. » Lors d'un meeting de son parti à Vandalia, dans l'Ohio (au nord des États-Unis), samedi 16 mars, le républicain Donald Trump a redoublé d'efforts pour décrédibiliser le camp rival des démocrates, à quelques mois de l'élection présidentielle. « Si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays », a-t-il averti, évoquant la situation économique du pays.

Les menaces de l'ancien président des États-Unis font ainsi référence aux projets chinois de construire des voitures au Mexique, faisant de ce pays une tête de pont pour l'entrée sur le marché nord-américain. « Ils ne pourront pas vendre ces voitures si je suis élu », martèle Donald Trump, qui prétend que cette concurrence chinoise pesant sur l'industrie automobile américaine restera « le moindre des soucis » de Joe Biden, en cas de réélection. « Vous avez des gens incompétents à la tête du pays et qui le conduisent à sa perte », insiste-t-il.

« Il veut un autre 6 janvier »

Quatre jours après s'être assuré de l'investiture républicaine – tout comme le président Biden dans le camp démocrate –, le milliardaire a décrit sa victoire aux primaires comme « la plus rapide jamais remportée ». En réaction, l'équipe de campagne de l'actuel président a assuré, dans un communiqué, que « les Américains vont lui infliger une nouvelle défaite électorale en novembre, car ils continuent de rejeter son extrémisme, son goût pour la violence, et [...] Lire la suite