La natalité française résiste à la crise

L'indicateur de fécondité qui se maintient à 2,00 enfants par femme en 2012 comme en 2011

La crise économique n'a pratiquement eu aucun impact sur le taux de fécondité en France contrairement à la plupart des autres pays développés qui ont vu fondre le nombre des naissances ces dernières années, selon une étude de l'Institut national d'études démographiques (Ined), publiée jeudi 28 mars.

Avec 792.000 naissances en 2012 contre 793.000 en 2011, le nombre des naissances en France métropolitaine est resté quasiment stable tout comme l'indicateur de fécondité qui se maintient à 2,00 enfants par femme en 2012 comme en 2011.

L'Ined observe tout au plus un léger recul de la fécondité chez les femmes de moins de 30 ans en 2011 et 2012 mais cette baisse a été compensée par la hausse de la fécondité après 30 ans, relève Gilles Pison, l'auteur de l'étude.

L'économie a résisté face à la crise

"On aurait pu s'attendre à ce que l'incertitude suscitée par la crise économique et la montée du chômage fasse chuter la fécondité", à l'image de ce qui s'est passé aux Etats-Unis, écrit le chercheur. Sous l'effet de la crise économique, l'indicateur de fécondité américain, qui était de 2,12 enfants par femme au début de la crise en 2007 a ainsi reculé à 1,89 en 2011.

Selon l'étude de l'Ined publiée dans sa publication "Populations et Sociétés", la France a pu compter sur son économie, qui a relativement mieux résisté à la crise que dans d'autres pays, et sur de solides politiques sociale et familiale qui ont amorti le choc de la récession.

Toutefois, "sans le ralentissement dû à la crise, les naissances auraient sans doute été plus (...)

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

La natalité française résiste à la crise