Natalité en France : Sandrine Rousseau conteste l’existence d’un « d’enjeu national »

Le chiffre est tombé en début de semaine. En 2023, 678 000 bébés sont nés en France, selon l’Insee. Un nombre qui avait rarement été aussi bas depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Pour y remédier, Emmanuel Macron a annoncé vouloir relancer la natalité. Des propos qui mettent la députée Sandrine Rousseau hors d’elle.

« La question de la natalité, on a l’impression que c’est une espèce d’affaire d’État […], les utérus des femmes ne sont pas une affaire d’État », a déclaré la députée de Paris ce jeudi sur TF1. « Chaque femme est libre de choisir de faire des enfants ou de ne pas en faire » et « toute décision est légitime », a-t-elle insisté, « les femmes font absolument ce qu’elles veulent de leur corps ».

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Parmi les raisons de cette chute de la natalité : les grossesses plus tardives. En moyenne, les mamans accouchent de leur premier bébé à 31 ans, contre 24 à la fin des années 1960, indique l’étude de l’Insee. Autre paramètre : les inquiétudes liées aux conflits dans le monde et à la crise environnementale peuvent décourager les couples de faire des enfants, rapporte franceinfo.

Un congé de naissance de six mois

Lors de sa conférence de presse fleuve mardi, le chef de l’État a annoncé deux mesures emblématiques censées relancer la natalité : un « congé de naissance » de six mois, mieux rémunéré et surtout plus court que le congé parental actuel qui peut aller jusq...


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