La Nasa et la Russie vont continuer leurs vols croisés vers l’ISS jusqu’en 2025 malgré la guerre en Ukraine

L’astronaute de la NASA Frank Rubio (à gauche) et le cosmonaute de Roscosmos Dmitri Petelin de l’Expédition 69 de l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS), assis à l’intérieur de la capsule Soyouz MS-23 quelques minutes après son atterrissage au Kazakhstan. (Photo par Bill INGALLS / NASA / AFP)
BILL INGALLS / AFP L’astronaute de la NASA Frank Rubio (à gauche) et le cosmonaute de Roscosmos Dmitri Petelin de l’Expédition 69 de l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS), assis à l’intérieur de la capsule Soyouz MS-23 quelques minutes après son atterrissage au Kazakhstan. (Photo par Bill INGALLS / NASA / AFP)

ESPACE - La Russie et la NASA vont donc continuer de collaborer. L’agence spatiale russe (Roscosmos) a en effet annoncé ce jeudi 28 décembre le prolongement jusqu’en 2025 des vols croisés avec la Nasa vers la Station spatiale internationale (ISS). Le but ? « Maintenir la fiabilité du fonctionnement de l’ISS en général » indique le communiqué.

Ce dernier ajoute que ces vols croisés permettent de « garantir la présence d’au moins un représentant de Roscosmos et de la Nasa sur leurs segments respectifs de la station ». Deux additifs à l’accord entre la Russie et la Nasa sur les vols vers l’ISS ont été signés à ces fins en juillet et en décembre 2023, selon la même source.

Le projet d’une station orbitale russe

Ce prolongement de coopération ne change pas les plans russes. Dès juillet 2022, Moscou avait annoncé son intention de se retirer « après 2024 » de l’ISS, où se trouvent en permanence ses cosmonautes et dans laquelle elle joue un rôle clé. Modèle de coopération internationale réunissant l’Europe, le Japon, les États-Unis et la Russie, l’ISS doit être mis à la retraite en 2024, même si la Nasa a estimé qu’elle pouvait fonctionner jusqu’en 2030.

De son côté, la Russie à pour projet de créer une nouvelle station orbitale russe. Présentée comme la priorité russe par Roscosmos, la première pièce de ce projet devrait voir le jour en 2027. À cette date, le premier segment de cette nouvelle station spatiale russe devrait être mis en orbite en 2027. Un projet ambitieux qui doit relancer la conquête de l’espace par la Russie après de récents revers.

Le secteur spatial russe, qui fait historiquement la fierté du pays, souffre depuis des années de problèmes de financement, de scandales de corruption et d’échecs comme la perte en août de la sonde lunaire Luna-25.

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