Napoléon : cette scène coupée aurait pu faire voir la fin différemment
C'est peu dire que le Napoléon de Ridley Scott est clivant. Entre les partisans de la liberté artistique et fictionnelle revendiquée par le cinéaste, et les historiens (du moins une partie d'entre eux) qui s'étranglent sur certains choix problématiques du réalisateur, pour ne pas dire hérétiques, la matière critique est particulièrement abondante. Qu'importe pour Scott, qui la balaye tranquillement sous le tapis.
Scott achève donc son récit sur l'île de Sainte-Hélène, où Napoléon vit pour la seconde fois un exil, qui sera cette fois-ci définitif. Placé sous le contrôle strict de son geôlier britannique, Hudson Low, le gouverneur de ce caillou perdu au large de l'Afrique, l'empereur déchu se morfond, hanté par la voix de Joséphine.
A la manière de la fin du Parrain III, qui voyait un Michael Corleone très âgé se remémorer les souvenirs de son passé auprès des siens, assis sur un petit fauteuil installé dans un patio avant de s'effondrer, Napoléon regarde dans le jardin de sa résidence surveillée de Longwood deux jeunes filles en train de jouer avec des bâtons.
Et de réécrire son histoire et déjà sa légende. "Savez-vous qui a incendié Moscou ?" leur lance-il. Répondant par l'affirmative, les jeunes filles disent que ce sont les russes. "Non, c'est moi" leur répond-t-il. Avant de tomber littéralement un peu plus tard hors du cadre, diminué et usé par ces années.
Une manière aussi de spéculer sans la montrer sur la maladie de l'empereur qui a fini par l'emporter le 5…
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