Nantes: "Ma détermination est sans faille", Gourvennec résolu à tenir malgré la crise

Battu samedi à domicile (3-1), par Strasbourg, Nantes a encore offert la victoire à son adversaire et "n'apprend pas de ses erreurs", a déploré l'entraîneur des Canaris Jocelyn Gourvennec. Face à des Alsaciens qui n'avaient pas encore gagné en 2024, les Nantais ont subi une septième défaite de rang à la Beaujoire qui les laissent à la 16e place de barragiste.

"C'est une deuxième période manquée qui a beaucoup de conséquences et qui nous plombe. C'est une des rares fois où on a une vraie réaction et on revient dans le match, ce qu'on avait du mal à faire jusqu'à présent", a-t-il pourtant souligné au sujet de l'égalisation de son équipe, qui avait concédé l'ouverture du score après moins de trois minutes de jeu.

Le président Kita est descendu dans les vestiaires

Mais un ballon rendu à l'adversaire à 30 mètres des buts par le jeune Nathan Zézé a amené le deuxième but strasbourgeois, juste après l'heure de jeu, avant un troisième un quart d'heure plus tard. "C'est une erreur de jeunesse (...) on ne va pas l'accabler, évidemment, il nous a fait de très bonnes choses jusqu'à présent", l'a défendu Gourvennec, mais "derrière, ça se dérègle complètement", a-t-il regretté. Un scénario qui tend à se répéter à Nantes qui a lutté pour le maintien lors de trois des quatre dernières saisons. "Quand il y a des choses qui reviennent comme ça depuis longtemps, depuis 3-4 saisons (...) et que tu as le sentiment que l'équipe n'apprend pas de ses erreurs, ça c'est un problème", a souligné Gourvennec. Après ce revers, le président Waldemar Kita a pris l'initiative de se rendre dans le vestiaire pour parler aux joueurs de la gravité de la situation.

"Il y a gagné à la Beaujoire et puis entre les deux, il y a ne pas perdre, prendre a minima un point. Ce qu'on n'est pas capable de faire contre des adversaires directs, on est capable de le faire à l'extérieur. Donc y a de l'incompréhension chez lui. Il est venu le dire à tout le vestiaire qui ne comprend pas comment on peut montrer de bonnes choses et puis disparaître en très peu de temps sur 35 minutes et surtout comment on peut être impacté par un fait de jeu. Il a du mal à comprendre ça, mais nous aussi on a du mal à comprendre ça, de voir le visage de l'équipe qui peut être très bon et puis, en très peu de passés de de de la lumière à l'ombre. Et ça c'est difficile, mais il va quand même falloir qu'on trouve ces ressorts là et ces clés-là", a raconté Gourvennec.

Quant à son avenir personnel, il a assuré qu'il n'était "absolument pas" démuni et que sa détermination restait "sans faille".

Article original publié sur RMC Sport