Des nanoparticules compatibles avec le corps humain : ça existe déjà

« Les nanomatériaux tels que le graphène sont très prometteurs », avance le chercheur Mark Miller, avant de nuancer : « Mais nous devons veiller à ce qu’ils soient fabriqués de manière sûre avant de pouvoir les utiliser plus largement dans notre vie. »

Un nanomatériau — composé de nanoparticules — est bien différent des autres : sa structure matérielle s’étend entre 1 à 100 nanomètres. Une taille minuscule, puisque 1 nanomètre correspond à… 0,000001 millimètre. À cette échelle, les nanomatériaux ont des propriétés physiques et chimiques bien particulières. C’est le cas du graphène.

Le graphene est structurellement nanoscopique. Les nanoparticules qui le composent sont minuscules. Le graphène est parfois décrit comme « matériau miracle ». // Source : Canva
Le graphene est structurellement nanoscopique. Les nanoparticules qui le composent sont minuscules. Le graphène est parfois décrit comme « matériau miracle ». // Source : Canva

Le graphene est structurellement nanoscopique. Les nanoparticules qui le composent sont minuscules. Le graphène est parfois décrit comme « matériau miracle ». // Source : Canva

Ce nanomatériau est d’une flexibilité à toute épreuve en plus d’être extrêmement conducteur. Parmi ses usages possibles, le monde de l’électronique lorgne sur son potentiel — pour nos smartphones par exemple. Mais tel est aussi le cas de la médecine. Les nanoparticules du graphène pourraient révolutionner les thérapies ciblées contre le cancer ; de même que le traitement de problèmes cardiaques grâce à des capteurs plus sensibles implantés dans le corps.

L’échelle « nano », en médecine, pourrait donc aider à se faufiler plus précisément et plus profondément dans le corps humain pour le soigner. Le revers de la médaille, c’est que, du fait même de leur petite taille,

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Crédits photos de l'image de une : Graphene. // Source : Canva