Nancy: un mineur mis en examen après avoir harcelé des collégiennes sur les réseaux sociaux

Sur Twitter, un professeur accuse la Région Île-de-France de fournir des dizaines de milliers d’ordinateurs inutilisables aux lycéens entrant en seconde. Avec toutefois plusieurs approximations et erreurs.  - Pixabay
Sur Twitter, un professeur accuse la Région Île-de-France de fournir des dizaines de milliers d’ordinateurs inutilisables aux lycéens entrant en seconde. Avec toutefois plusieurs approximations et erreurs. - Pixabay

Après plusieurs messages publiés sur les réseaux sociaux, le parquet de Nancy s'est senti obligé d'éclaircir une rumeur selon laquelle un agresseur sexuel s'en prenait à des collégiennes. "Comme toutes rumeurs, il existe un fond de vérité", explique le procureur de la République de Nancy (Meurte-et-Moselle) dans un communiqué ce mercredi.

Cette communication reste exceptionnelle, car le procureur se dit "très réticent à communiquer sur une affaire mettant en cause un ou des mineurs".

Selon lui, ces rumeurs viennent de l'activité d'un mineur de 17 ans qui, sous pseudonyme sur le réseau social Instagram, demandait à des jeunes filles mineures de lui "transmettre des photographies les représentant nues", explique le communiqué. "Pour obtenir satisfaction, il les menaçait de pirater leurs caméras et de faire des photo montages les représentant nues".

Pas d'agression, mais des menaces de viol

Le jeune homme "a été jusqu’à menacer une collégienne de 12 ans de la violer si elle ne donnait pas une photographie d’elle dénudée. Enfin, à une reprise, il diffusait un message concernant une autre collégienne en précisant la rue où elle habitait et en invitant à venir la violer", écrit le parquet.

Un mineur de 17 ans a été identifié avant d'être mis en examen le 2 octobre "pour tentatives de chantage, tentatives de corruption de mineures de 15 ans, détention et diffusion d’images représentant des mineures dénudées". Le jeune homme a été placé" sous contrôle judiciaire, éloigné du département et "des investigations psychiatriques seront diligentées par le juge d’instruction".

Cinq victimes ont été identifiées à ce jour, elles sont âgées de 10 à 13 ans. Les premiers messages du mis en examen remontent au 25 septembre 2020. Malgré les menaces, il n'y a jamais eu d'agression sexuelle ou de viols, "le mineur en est resté au stade de menaces ou d’actes d’intimidation par voie électronique", précise le parquet de Nancy.

Article original publié sur BFMTV.com