"Je n'ai rien fait de mal", se défend Platini face aux accusations d'escroquerie

L'ex-patron du foot européen Michel Platini, le 31 août 2020 à Berne, en Suisse - Fabrice COFFRINI © 2019 AFP
L'ex-patron du foot européen Michel Platini, le 31 août 2020 à Berne, en Suisse - Fabrice COFFRINI © 2019 AFP

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"Je me bats toujours, je ne lâche rien et à la fin je gagnerai". Convaincu de son innocence, Michel Platini a accordé un entretien à Europe 1, qui sera diffusé en intégralité vendredi et dans lequel il revient sur ses ennuis judiciaires. Début novembre, l’ancien président de l’UEFA a été envoyé devant la justice pour "escroquerie", en compagnie de l’ancien patron de la FIFA, Sepp Blatter.

Après six ans d'enquête, Platini et Blatter sont accusés "d'avoir illicitement arrangé un paiement de 2 millions de francs suisses de la Fifa", soit 1,8 million d'euros, "en faveur de Michel Platini", selon le parquet confédéral. L'escroquerie simple est passible de cinq ans de prison "ou d'une peine pécuniaire" en droit suisse.

"On m'a viré pour pas que je sois président de la FIFA"

"Je n'ai rien fait de mal, se défend l’homme de 66 ans. On m'a viré pour pas que je sois président de la FIFA. On a inventé un arriéré de salaire, un truc bidon, de la corruption. C'est incroyable tout ce qui m'ait tombé sur la tête". Ce n’est pas tant la sanction mais surtout le traitement de son accusation qui perturbe Platini. "C’est la médiatisation autour de ça qui fait du mal, explique-t-il. Quand on vous traite d'escroc, de corrompu, de blanchisseur d'argent, etc, c'est terrible. Tu ne sais pas ce qui t'arrive, tu prends dans la tronche".

L’ancien capitaine et entraîneur de l’équipe de France n’occupe actuellement plus de fonction officielle dans le football. Il s'était longuement confié en novembre dans un entretien accordé à la revue de l’After Foot. Il avait balayé son actualité, sa vision du football actuel ou encore ses envies pour le futur.

Article original publié sur BFMTV.com