Nagui et Léa Salamé : ce "projet dangereux" auquel ils s'opposent fermement

Rachida Dati a pris la suite du dossier ressorti par Franck Riester, qui avait été enterré par la pandémie : la ministre de la Culture est déterminée à mettre à bien le projet de fusion de l'audiovisuel public. La fusion de France Télévisions, Radio France et l'INA donnera lieu à la création d'un nouveau poste, celui de PDG de ce nouveau groupe. Ce président-directeur général de cette holding sera nommé pour cinq ans par l'Arcom. Sachant que le président est nommé lui-même par le président de la République, ce projet de fusion est énormément contesté par les trois entités concernées, d'autant plus que l'objectif du gouvernement est de mettre en place cette fusion avant le début de la campagne présidentielle de 2027. À noter que l'Assemblée a refusé que le PDG soit nommé par décret du président de la République.

Un "risque démocratique"

Si France Télévisions, Radio France et l'INA sont destinées à devenir trois filiales distinctes de ce groupe unique et à être dirigées par trois directeurs généraux différents, les salariés refusent formellement d'avoir un président commun. Ce mercredi 22 mai 2024, Le Monde a publié une tribune signée par 1100 employés de Radio France qui s'inquiètent du risque de "placer les radios et télévisions publiques en situation de dépendance directe du pouvoir politique". "Nous craignons pour l'indépendance de vos médias de service public lorsque l'on nommera, pour cette superstructure, un ou une PDG unique, aux pleins pouvoirs", ajoutent les salariés, parmi lesquels se trouvent des journalistes et animateurs célèbres comme Léa Salamé, Nagui, Sonia Devillers ou encore Nicolas Demorand qui prennent officiellement position contre ce projet de fusion de l'audiovisuel public.

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