Nadal nommé ambassadeur du tennis saoudien : “Rafa, tu en as vraiment besoin ?”

La liste n’en finit plus de s’étendre. Après des organisations comme la Formule 1 ou le rallye Dakar, après le golfeur basque Jon Rahm et d’innombrables vedettes du football européen, “Rafael Nadal lie aussi sa vie professionnelle avec l’Arabie saoudite”, regrette le quotidien madrilène ABC. Le 15 janvier, la Fédération saoudienne de tennis a fait savoir que le “meilleur athlète espagnol de tous les temps” allait devenir son ambassadeur, relate le journal conservateur.

Le maître absolu de la terre battue assurera la “promotion du tennis” en Arabie saoudite et a annoncé qu’il y ouvrirait un siège de son académie, complète le site de gauche ElDiario.es.

Le volet pécuniaire de cet accord n’a pas été dévoilé, précise le média espagnol en ligne. Il s’attend toutefois à ce que les “pétrodollars saoudiens” garnissent un peu plus les comptes bancaires de Rafael Nadal, proche de la retraite sportive, à 37 ans, et dont l’immense carrière regorge de trophées et de contrats publicitaires.

“Une autre inconnue est le préjudice que cet accord peut lui causer en matière d’image”, enchaîne ElDiario.es. Depuis cette annonce, “les professionnels de la communication et les nombreux amateurs de sport” semblent tous se poser la même question sur les réseaux sociaux, résume ABC :

“Rafa, tu en as vraiment besoin ?”

“Que croissance et progrès”

“Comme ambassadeur du tennis de la pétromonarchie, Rafa a déclaré qu’il n’avait vu que croissance et progrès dans le pays. Et bien, cher Rafa, je t’invite à y regarder de plus près”, l’interpelle l’écrivaine espagnole d’origine marocaine Najat El Hachmi au micro de la radio de centre gauche Cadena Ser.

L’Arabie saoudite est un pays où “les droits humains et ceux des migrants ne sont pas respectés”, “se succèdent les attaques à la liberté d’expression, les détentions arbitraires, les procès inéquitables, les tortures, les discriminations à l’encontre des femmes et de la communauté LGBTQ+”, développe ElDiario.es, en s’appuyant sur les conclusions de l’ONG Amnesty International.

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