"On n’imaginait pas que cela prendrait une telle ampleur" : Daphné Bürki se livre sur le succès de Drag Race France

Déjà la troisième édition du concours de drag-queens lancé par France 2, en juin 2022...

Daphné Bürki C’est fou... J’ai l’impression que ça a commencé hier ! Il faut savoir que, entre les castings, les tournées partout en France, qui cartonnent, l’enregistrement du show, vers le mois de février, la promotion du programme et les viewing parties (sessions de visionnage des émissions en public, ndlr), on travaille sur Drag Race France quasiment à l’année. Et, avec Nicky Doll, on donne nos « 06 » à toutes les drags, histoire d’être là, si besoin !

Dix candidates, des défis, une seule reine : le concept est toujours le même. Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a pas de raison de le changer. Il plaît comme ça aux téléspectateurs. Certains sont tentés d’allonger les formats quand ils marchent. Pas nous. En revanche, ce qui a changé, c’est le nombre de candidatures. La production en a reçu près de sept cents, de France et d’ailleurs ! Le but est aussi de montrer que nos régions ont du talent. Et certaines drag-queens viennent même de Bolivie, des Canaries et de la Réunion, cette saison. L’accueil est toujours incroyable, et les tournées doivent souvent être prolongées.

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"C’était impossible à imaginer"

Comment expliquez-vous cet engouement ?

C’est vrai que, dès que les tournées sont annoncées, les billets s’envolent en quelques heures. Ce programme et les shows qui l’accompagnent ont peut-être débarqué à un moment de désespérance. Et ce sont des personnes qui, malgré un parcours cabossé, arrivent à créer et à offrir du très beau !

Imaginiez-vous que le programme connaîtrait un tel succès ?

Non, c’était impossible à imaginer. Après la première saison, nous étions contents d’avoir mis en lumière cet art, que certaines drag-queens aient trouvé du travail grâce à cette exposition et, plus globalement, qu’elles soi...

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